Nom: Elle n'en a jamais eu.
Prénom: Mébaël
Surnom: Vous voulez lui en donner un ?
Âge: 22 années en tant qu’humaine, 995 ans en tant qu’ange.
Race: Ange- humain
Clan : Partisans du Roy et de la Reine.
Rang : Aucun pour le moment
Description physique :
Si l’on fait abstraction de ses ailes, c’est une femme à l’apparence jeune d’un mètre 75 pour 63 kilos. Elancée, sa silhouette offre les courbes de sa musculature finement dessinée et des formes féminines avec une harmonie qui frise la perfection. Sa peau au teint hâlé paraît avoir longuement baigné dans les lumières du soleil, ses cheveux sombres ondulent librement sur son visage, ses épaules, son dos. Difficile d’en déterminer la couleur. Certains diront qu’ils sont aussi noirs que les ténèbres, d’autres qu’ils ont les teintes d’un désert au lever du soleil. Mais tous s’accordent à dire qu’elle possède un regard effrayant. Malgré un visage aux traits doux et harmonieux, ses yeux donnent un aspect cruel voir effrayant à Mébaël. En effet, ils sont dépourvus de pupilles ou d’iris, aussi blancs que ses énormes ailes immaculées. Lorsqu’elle pose son regard sur un être, elle paraît le juger froidement, sans le moindre état d'âme.
Description caractérielle :
C’est surtout au niveau de la pensée qu’elle peut s’avérer inquiétante. Pour autant que l’on puisse se souvenir, jamais elle n’a failli à un ordre de ses supérieurs divins. Tuer, faire souffrir, tant qu’on le lui a ordonné, elle le fait. Fanatisme diront certains, loyauté dira-t-elle. Car oui, c’est bien sa loyauté sans faille qui a fait d’elle ce qu’elle est, qui l’a rendue suffisamment forte pour ne pas se laisser détruire par sa propre cruauté. Cruauté qui ne s’exprime que sous la volonté de ses supérieurs. Elle n'hésiterait probablement pas un instant à donner sa vie pour servir les siens, puisqu'ils sont tout ce en quoi elle accorde de l'importance. Si l’on oublie ce détail, c’est une créature de bonté et de bienveillance. Même si elle paraît en temps normal froide ou distante, il suffit de lui parler pour voir que finalement, elle est tout ce qu’il y a de plus sociable et agréable, hors combat.
Style de combat, armement et pouvoir:
Mébaël est ambidextre, elle porte toujours deux lames sur elle, le plus couramment, ce sont deux épées longues. Elle n’aime pas particulièrement les armes qui permettent de tuer de trop loin, ça enlève tout l’intérêt de la mort selon elle. Lorsqu’elle doit combattre, elle porte volontiers une armure légère, pour ne pas entraver ses mouvements. Le seul objet dont elle ne se sépare vraiment jamais, c’est une sorte de bracelet d’or, un cobra égyptien aux yeux de jade, qu’elle porte au bras gauche en toute circonstance. Il n’est pas magique, il ne dispose d’aucun pouvoir, mais elle semble y tenir énormément.
Pour ce qui est des pouvoirs, et bien… Mébaël semble avoir un certain talent pour l’intelligibilité. Il lui est possible de rendre l’entier de son corps sans consistance, pendant environ cinq ou six secondes, et pas plus de deux ou trois fois d’affilée, ce qui peu lui permettre de traverser un mur ou encore d’éviter un coup mortel, pour autant qu’elle ait eu la bonne idée de le faire.
Signes particuliers : Mébaël est aveugle, mais curieusement elle agit comme si elle voyait très clairement.
Histoire :
Dommage collatéral… Vous savez ce que c’est ? Mireille, elle, l’a très bien expérimenté.
C’était en 2007, du moins au début de l’année 2007 qu’une déflagration a soufflé la tente sous laquelle elle soignait bénévolement les blessés de la guerre. Mireille n’avait jamais voulu fuir la bataille, préférant se rendre utile autant qu’elle le pouvait, alors…
Seulement voilà, dans la déflagration, elle fut brutalement projetée, et quelque chose de dur et chaud lui percuta le visage, abîmant irrémédiablement ses beaux yeux clairs. Elle ne l’a jamais vu venir, elle n'a jamais su ce que c'était, le coup avait été trop violent, elle ne pouvait que mourir. Devait-elle pour autant quitter le lieu de bataille ? Elle ne voulait pas abandonner ceux qui donnaient leur vie, alors…
Ses yeux devenus blancs s’ouvrirent sur… Rien. Elle était bel et bien aveugle, la pauvre Mireille, mais curieusement, elle n’avait aucun problème pour ressentir ce qu’il y avait autour d’elle. Elle sentait parfaitement la lumière, quelques voix, et ces choses dans son dos, ces belles ailes immaculées, elle pouvait presqu’en voir la couleur, dans son imagination. Il y en avait d’autres comme elle, éveillés après la mort, revenu sans trop qu’elle ne sache pourquoi. Peut-être cette volonté de se battre encore, de ne pas tout quitter, ou peut-être un choix divin hors de sa compréhension, mais peu importe…
La guerre faisait toujours rage, et Mireille… Non, Mébaël. Une nouvelle vie, un nouveau nom. C’était un ange comme lui qui le lui avait donné, trouvant que ça lui allait bien, donc Mébaël voulu retourner dans la bataille. Une mort ne lui avait donc pas suffit ? Désespérément elle voulait être utile, voulait faire cesser les combats avant que ça n’empire. La raison ? Une peur incontrôlable de fin du monde. Cette apocalypse qui pourtant ne devait pas se produire mais qui hantait les pires cauchemars de Mébaël. Sous ses suppliques, on accepta de l’envoyer se battre, même si certains pensaient qu’une aveugle sur u champs de bataille ne ferait pas long feu mais… Contre toute attente, elle en revint en vie. Elle ne voyait pas le sang, mais elle sentait les présences démoniaques et leur geste aussi bien que si elle les voyait clairement. L’instinct peut-être ! Toujours est-il que sa manière de combattre lui créa une bien mauvaise réputation. Pouvoir massacrer sans même voir son ennemi, c’est affreux, n’est-ce pas ? Personne ne pouvait la comprendre, personne ne pouvait voir comme elle voyait. Finalement c’était comme si jamais elle n’avait été aveugle.
Mais peu importe la réputation, elle ne voulait qu’une chose, que la guerre cesse, et les archanges au pouvoir semblaient faire de leur mieux, alors elle aussi. Sa loyauté tirant vers le fanatisme lui permettait d’obtenir de petites missions, le genre de mission où il faut se salir les mains, où la puissance n’est pas nécessaire pour enlever une vie de manière fourbe et injuste. Voilà qui n’allait pas aider sa réputation à s’améliorer, n’est-ce pas ? Mais elle s’en fichait. Elle avait quelqu’un à qui se confier, quelqu’un qui lui permettait de maintenir son humanité. C’était l’ange qui lui avait donné son nom. Ami et confident, rapidement amant, leur idylle resta dans l’ombre jusqu’à la fin, jusqu’à-ce que les lames de Mébaël transpercent le cœur de cet être qu’elle avait aimé. Pourquoi ? Une simple supposition, des informations qui allaient trop facilement à l’ennemi. Inutile d’aller chercher plus loin, son amour avait avoué, sachant très bien quel châtiment il lui faudrait assumer. Il n’y avait ni peur ni reproche dans ses yeux quand il expira, juste un regret mêlé de pitié pour sa douce qui l’a achevé. Ce fut la dernière fois que Mébaël versa ses larmes.
Voilà donc la cruelle Mébaël capable de détruire ce qu’elle aime pour le bien divin, capable de se damner sans regret, du moins selon ce que pensent les autres. La guerre a finalement cessé, laissant une Mébaël plus morte que vive, qui ne voyait pour seul intérêt à son existence que celui de servir les cieux.
En rien elle ne fut offusquée des changements qui eurent lieu, elle n’avait jamais vraiment connu les anciens systèmes régissant le paradis. De même, l’union de deux archange lui paraissait tellement bénéfique, tellement positif, à plus forte raison avec la venue au monde d’un enfant beaucoup plus tard. Mais ce n’était pas du goût de tous, et Mébaël recommença à affuter ses lames. Une guerre ? Si ça devait recommencer elle s’y plierait sans problème. Elle n’avait plus que ça, il n’y avait que dans le sang que finalement elle était utile à quelque chose. Protéger ce qu’elle estimait être bien : le couple royal et leur enfant. Et tant pis pour le reste, tant pis pour la damnation.